ARGENTINE : MENDOZA ET SON VIN

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Du glacier au vin de Mendoza

Bonjour !
Nous sommes le 6 novembre 2011. Il est 9 heures du matin, je suis à Mendoza, bien connue pour ses vignobles. Mais il est encore tôt et je viens de terminer mon petit déjeuner dans le patio fleuri de mon hostel… Le soleil cogne déjà, il doit bien faire 25°C, ça change du vent et du froid de la Patagonie !
J’ai malgré tout eu un gros coup de cœur pour ce glacier de Patagonie, au –presque– bout du monde et j’y pense encore.

Mon arrivée à Mendoza

Finalement l’Hostel LAO où j’ai débarqué avant-hier matin après avoir marché une bonne quinzaine de minutes avec mes sacs à dos était complet. Mon sac à dos principal pèse 13-14 kg, et le sac que je porte à l’avant avec mon ordinateur, appareil photo et autres documents importants pèse 6 ou 7 kg), pffff, c’est beaucoup trop mais impossible de réduire.
Heureusement Olivier le français que j’avais rencontré à Bariloche et qui m’avait recommandé le lieu était là, et dans un grand élan de galanterie m’a accompagnée jusqu’à un autre hostel qui se trouve à une dizaine de minutes de là. 

C’est drôle comme en voyage on rencontre tout le temps les mêmes personnes, on finit par ne même plus s’en étonner. Hier, dans la bodega où l’on dégustait du vin, un anglais à retrouvé deux filles qu’il avait connues il y a un mois à Cuzco au Pérou !
Bref, mon hostel pas top clean mais il a un petit jardin, une mini-piscine et une joli pergola avec de la vigne pour nous faire un peu d’ombre. Comme dans la plupart des hostels, il y a 2 lits superposés dans la chambre (parfois 3 mais en général j’évite), et comme on est encore en basse saison il n’est pas rare que l’on ne soit qu’à deux voire trois comme c’est le cas depuis deux jours avec deux anglais qui se sont aussi rencontrés en cours de route.   

La route des vins autour de Mendoza

Hier j’ai décidé de faire la route des vins… partie à 9 heures dans un van qui est passé me chercher « à domicile » pour nous emmener à Maipu, petite ville à proximité des premières bodegas. De là, nous avons chacun pris un vélo et c’était parti pour une petite balade bien sympa entre les vignes et les oliviers… et la cordillère des Andes en arrière plan avec des montagnes dont j’ai malheureusement oublié le nom mais qui ne font « rien moins » que dans les 6 000 m d’altitude… wow, vraiment beau. 

On a commencé par une propriété qui fait du vin bio et qui travaille totalement à l’ancienne… c’est même une mule qui laboure la terre..!
La deuxième, à l’opposé, complètement industrielle bien que très classe. La dernière, une bodega-boutique qui vend donc à petite échelle.

Nous sommes donc allés de bodega en bodega (comme avec les Negresses Vertes) à vélo, de plus en plus joyeux…. et bizarrement dans le van du retour, tout le monde parlait très fort et rigolait… bonne ambiance !

J’ai passé le reste de l’après-midi sur le transat du jardin… un peu de repos après plus d’un mois de cavale n’était pas du luxe… et tout le monde me le dit : quand tu te sens fatiguée, lâche tout, repose toi, prends le temps, c’est très important pour pouvoir tenir sur la durée.
J’ai profité de la soirée pour étaler mon plan, mon guide et mes notes sur la table et essayer d’organiser la suite de mon voyage en Argentine… jusque là j’avais pas mal prévu les étapes, mais depuis Bariloche c’est au jour le jour !  

La suite de mon programme à Mendoza

Ce matin je pars me balader dans Mendoza, je voudrais aller voir la Plaza España qui est censée être très jolie, le marché au puces. A 13h j’ai rendez-vous avec Max que j’ai rencontré hier et à qui j’ai proposé d’aller se faire le « sunday-brunch » de l’Hotel Sheraton ! Superbe restaurant avec terrasse au 17ème étage d’une tour avec vue panoramique et des buffets de tout ce que l’on peut imaginer, viandes, poissons, fruits de mer, et vin à volonté… yaaaaaahhh ! J’ai découvert ce qui semble être « le bon plan » l’autre jour en me baladant et en fouinant comme j’ai l’habitude de faire… je suis d’abord entrée dans l’hôtel pour regarder le grand hall, puis j’ai vu qu’il y avait un casino, j’y suis entrée, joué mes 10 pesos…, je me suis crue à Las Vegas, on peut même y fumer et boire gratuit comme là-bas dis !

Puis en sortant j’ai demandé s’il y avait un resto sympa… bref, de fil aiguille… la serveuse qui était en train de préparer les tables pour le soir m’a fait visiter et m’a donné le flyer pour le dimanche… env. 25 euros par personne… c’est un luxe que je n’aurai pas l’occasion de refaire avant longtemps puisque je ne vais plus vraiment passer par de grandes villes pendant un moment. Et puis les légumes me manquent terriblement ! Les argentins ne mangent que des pâtes-pizzas-empanadas-sandwich-viande. Dans les supermarchés on trouve des laitues fanées, quelques tomates, carottes et oignons à prix parisiens… et puis c’est tout !  

Et après… San Juan, Talampaya, Ischigualasto…

Demain je pars pour San Juan en espérant trouver une connexion en bus pour San Agustin del Valle. C’est le point d’entrée des deux parcs nationaux que je veux visiter « Talampaya » et « El Valle Fertil » je pense en avoir pour 6 ou 7 heures de bus alors que sur la carte c’est juste à côté… il faut s’y faire aux grandes distances.
Ce soir ou demain j’essaye d’illustrer mes derniers posts avec quelques photos, malheureusement c’est pas très pratique et surtout très long.
Enfin, un grand merci pour vos petits commentaires sur le blog et « en off », en particulier les deux derniers qui m’ont particulièrement émue ce matin… C’est un grand bonheur que de pouvoir de profiter de la solitude et à la fois savoir qu’il y a du monde de l’autre côté de mon écran… bacci a tutti !