Les chutes d’Iguazu (ou d’Iguaçu) se partagent entre l’Argentine et le Brésil. La rivière Iguaçu est un affluent du Paraná et fait une frontière naturelle entre ces 3 pays.
Leur nom provient de la langue Guarani et signifie « les grandes eaux ».
Entourées de forêt tropicale, ces chutes sont en réalité un ensemble de 275 cascades qui forment un front de 3 kilomètres, allant jusqu’à 80 mètres pour la « Garganta del Diablo« , la plus haute chute d’Iguazu !
Le grand départ de Buenos-Aires
En milieu de vol, c’est une magnifique « Gloire du Pilote » (un halo qui forme un arc en ciel et se reflète dans les nuages) que j’aperçois à travers mon hublot en signe de bonne augure.
A la découverte des chutes d’Iguazu
Fastoche ! A peine une demi-heure plus tard, je suis en train de dîner avec mes 4 nouveaux amis… 4 autres voyageurs seuls qui me convient à partager leur salade de pâtes. Johana, ma compagne de chambrée venue de Colombie, Ruben et Iris des hollandais, et Ricarda l »allemande. On partage quelques bières (il faut bien fêter ce départ !) et puis on va se coucher car les excursions partent tôt.
L’excursion au Parc National
Des photographes professionnels armés de leurs appareil, d’une cape imperméable et d’un escabeau demandent aux touristes de s’écarter de leur champ pour pouvoir faire le cliché souvenir de leurs clients.
Malgré le côté touristique, la puissance des chutes que l’on voit sous nombreux angles et points différents est amplement dépassé par le sentiment d’assister à un spectacle géant, unique et inoubliable.
Toute cette eau qui tombe avec fracas de dizaines de mètres confirme bien le théorème de Newton !
APPROCHER LES CHUTES EN BATEAU
Convaincue par mes camarades, je me suis laissée tenter par l’Aventura Nautica ; un bateau moteur puissant nous emmène jusqu’au pied des « cataratas » (cascades en espagnol) pour en percevoir la violence ; le capitaine sait parfaitement mener son bateau entre les vagues et les courants provoqués par la quantité massive d’eau déversée et nous fait même goûter à l’eau en zigzaguant entre les vagues. On est trempés jusqu’aux os et ça fait partie de l’excursion. Sensations fortes et trempage garantis !
Fin d’après-midi, le soleil est déjà un peu moins fort et on retrouve en maillots de bain, admirant les chutes de face en attendant que nos vêtements sèchent.
RETOUR A l’HOSTEL
La moyenne d’âge tourne plus autour des 25-30 ans que des 20. Les gens sont étonnamment organisés, respectueux, disciplinés et accueillants. Chacun s’occupe de ses affaires tout en partageant et nettoie derrière soi. On y rencontre un nombre surprenant de femmes voyageant seules. Il paraîtrait même que la tendance hommes-femmes en solo s’inverse et que l’on voie cette année plus de femmes que d’hommes ! Ces observations des premiers jours me permettent donc de me mettre pleinement en confiance et la gentillesse des gens que je rencontre me permet de ne pas douter une seconde de mon choix, je suis libre, libre liiibbrrreeee !!!
Viva Argentina !
Edit : Je suis retournée voir les Chutes d’Iguazú en 2019, vous pouvez lire mon récit ici.