Passer les fêtes de Noël sous le soleil des tropiques, c’est pour beaucoup une fantaisie, un rêve. J’ai volontairement choisi de faire une « pause » de deux mois au milieu de mon Tour du Monde qui en fait 8, dans le lieu qui a conquis mon cœur depuis 2002. Je parle du village de Las Galeras en République dominicaine.
Au delà du cliché « Noël sous les tropiques », cet arrêt représente pour moi beaucoup plus que de la bronzette sous les cocotiers à l’heure où d’autres boivent du vin chaud en grelottant dans le froid hivernal des marchés de Noël…
Je vous explique pourquoi.
Noël sous le soleil de la République dominicaine
Un article en ce jour de Noël pour tout d’abord vous remercier de partager avec moi ce merveilleux voyage à travers mes photos et quelques ressentis que j’ai décidé de vous offrir depuis depuis bientôt 3 mois sur les routes d’Argentine, de Bolivie, du Pérou, de Miami et de République Dominicaine.
Grâce aux deux fidèles compagnons de voyage que mes amis m’ont offert : mon appareil photo et mon netbook, mais aussi les belles rencontres qui ont croisé mon chemin et les deux chats qui ont désormais décidé de venir me saluer chaque matin à la porte de mon bungalow -non sans un intérêt certain pour quelques restes de poulpe ou de dorade que je partage avec eux-.
Las Galeras, mon lieu de prédilection
Bien entendu, avec les années cet endroit idyllique révèle ses défauts et l’envers du décor l’est beaucoup moins pour ses habitants à l’année.
Las Galeras : des français sous les tropiques
Dans ma tête, je me dis « pourvu que cela ne change jamais« , alors que dans celle des natifs du village c’est probablement l’espoir d’un jour accéder à la richesse et la modernité dans toute sa splendeur. Dans celle des résidents étrangers, c’est le choix d’une vie plus proche de la nature et des rapports humains, souvent au détriment d’un enrichissement économique qui souvent rime avec la perte des principes que je viens de nommer.
L’effet « Las Galeras »
Mon dernier séjour dans le village datait de l’année précédente et bien que les 3 mois de mon tour du monde qui viennent de s’écouler aient été d’une intensité extrême, l’idée de passer les fêtes et revoir « mon village » provoquaient en moi une vive émotion. Et puis, vous allez rire, j’ai calé mon vol d’arrivée avant la date prévue de fin du monde par les Mayas ; je m’étais dit que tant qu’à faire, je préférais être ici plutôt qu’ailleurs pour cette date fatidique !
La vie quotidienne dans un village dominicain
La musique est partout, et c’est bien elle qui a sonné mon entrée dans le village… difficile d’expliquer le bonheur que je ressent à chaque fois que je passe devant chez « La Rubia », le colmado qui est bien plus qu’une épicerie de village, c’est un lieu de vie, de rencontres où l’on vient acheter les bouillons-cubes à l’unité, le sucre au poids, essayer de dénicher quelque fruit ou légume pas encore trop gâté, au milieu des chats, de la poussière et des (petites) araignées. Les frigos rompent régulièrement la chaîne du froid et toutes sortes d’aliments s’y côtoient souvent sans emballage.
Qu’importe, ici c’est comme cela et on fait avec, de toute façon il n’y a pas le choix. Le colmado d’en face a même mis quelques chaises sur sa devanture maintenant pour que l’on puisse y boire sa bière ou son cuba-libre au son de la bachata qui fait la compétition avec le son saturé que dispensent les enceintes de chez La Rubia. C’est aussi là qu’on prend le concho, la « moto-taxi ». N’imaginez rien d’officiel ! juste des dominicains assis ou debout là pendant des heures, prêts à vous déposer quelque part dans le village pour une vingtaine de pesos.
C’est vers 16 ou 17 heures que le village se met vraiment à vivre ; l’heure des courses et des gens dans la rue et de la musique en fond sonore à chaque porte.
Ici je ne suis plus vraiment une touriste même si ma peau est « blanche », les villageois me reconnaissent d’année en année et ce n’est souvent plus d’un « hola » que nous nous saluons mais d’une vraie poignée de main ou d’une embrassade chaleureuse qui ressemble plutôt à une salut de « retour au pays ».
Edit : Cet article datant de 2011, je tiens à préciser aux voyageurs qui voudraient découvrir Las Galeras que pas mal de choses ont changé depuis lors ; les « colmados » ont même des caisses enregistreuses et l’hygiène s’est bien améliorée, cela fait partie du dépaysement local !
J'aime! J'adore prendre en te lisant un peu du bonheur que tu vis dans ce voyage. Et je dis: encore!
Bonne continuation.
Edgarr
Que du bonheur !
J'ai hâte de voir les photos ensoleillées que tu vas prendre de ce coin de paradis.
Profite de ces 2 mois loin du froid de la métropole, les pieds dans le sable, la peau dorée par le soleil, et la tête dans les étoiles.
Oin-oin
Merci Edgarr, il ne suffit que d'une seule personne pour profiter avec moi d'un peu de ce bonheur pour que je me dise que cela valait la peine de le faire. Profite et profite encore !
Oin-Oin (hey c'est pas fini ces pseudos fantaisistes ? ?!), si tu es ami avec moi sur FB, va donc voir les photos de l'album « Las Galeras » en attendant !
Hasta luego
Tu vis un rêve éveillé en parcourant le monde, ébahie par des paysages plus étonnants les uns que les autres, détachée du train train quotidien, semblant dans ta bulle de sérénité… et puis, d'un coup, c'est le drame : tu chipotes parce qu'un follower a osé utiliser le pseudo oin-oin.
Aurait-il fallu utiliser Jean-Edouard du Fermoirdemonsac ?
Respire par le nez, ça va aller !
😉
Jean-Edouard du Fermoirdemonsac, aka oin-oin.
coucou ma biche, est ce que tu seras encore à las galeras le à mars , car on y sera! AM
to live is to love…and to love is to live.
Let's LiOve then ! Let's LoIve !!!